Le réveil a été très matinal aujourd’hui car mon
avion pour San Francisco décollait à 6h50.

Après un très court trajet de moins d’une
heure je retrouve Dorothy et Allan à l’aéroport et après 1h30 de route nous
arrivons à Davis.

Je n’avais pas réalisé avant de les voir à quel
point ils sont âgés. Dorothy a 75 ans et Allan va avoir 80 ans cet été.

Nous arrivons chez eux : une jolie petite
maison dans un quartier résidentiel. La maison date des années 60 et la déco n’a
pas été refaite depuis donc l’intérieur est un peu étrange. Dans ma salle de bain
la cuvette des toilettes est ainsi bordée de moquette, chose que je n’avais
jamais vue jusqu’ici.

Ils disposent d’un très joli jardin paysagé ombragé
avec de nombreux espaces de détente et de petites fontaines. Heureusement, car
il fait très chaud ici ! Il fait plus de 30 degrés à l’ombre et il n’y a
pas vraiment d’air. Il y a un petit poulailler dans le jardin, avec 4 grosses
poules pondeuses. Les écureuils sont omniprésents ici, ils sont vraiment considérés
comme des nuisibles, et rien qu’en 20 minutes j’en ai vu deux gambader dans le
jardin.  

Nous bavardons autour d’une tasse de thé et
nous parlons beaucoup de Slow Food et des différences de cultures entre la France
et les Etats-Unis. Dorothy considère que Slow Food n’a pas grand-chose à faire
en France comme nous avons toujours été soucieux de notre alimentation. J’ai
essayé de lui expliquer qu’il y avait quand même des problèmes dans notre pays mais
c’est vrai que ça parait bien peu face aux problèmes d’ici.

Elle me raconte par exemple qu’ici les enfants
n’ont que 15 à 20 minutes de pause le midi pour manger avant de retourner en
classe. On comprend donc tout le sens du mouvement Slow Food lorsqu’en France les
enfants ont entre 1 heure et 1 heure 30 pour manger.

Dorothy m’explique ce que nous allons faire
cette semaine. Je vais en réalité surtout rencontrer beaucoup de gens pour l’instant.

Nous faisons ensuite un tour dans le centre-ville
avec sa vieille voiture décapotable. La ville me parait calme et agréable. Tout
est organisé autour de l’université qui est immense. J’ai pu voir les troupeaux
de vaches et de moutons expérimentaux du département agricole et vétérinaire.

Les américains ont jusque-ici énormément de
mal à prononcer mon prénom. J’ai déjà dit qu’Amandine était le prénom français
pour Amanda pour simplifier les choses, mais je pense choisir un surtout du
style « Aimee », qui au final est mon deuxième prénom, pour ne plus entendre
des horreurs de prononciation.